Mairie
de MACLAS
Transcription de ce document
MORT DE
M. LYONNET
Curé de MACLAS
(Loire)
La paroisse de Maclas a perdu un trésor ! Son digne et Vénérable curé, M. LYONNET, a rendu sa belle âme à Dieu dans la nuit du 7 juillet dernier !
Il s’est endormi dans les bras du Seigneur son Dieu, au service et à la Gloire Du Quel il a si noblement consacré sa santé, et sa précieuse existence, hélas§ sitôt tranchée !
Il est mort comme meurent les saints, en récitant des prières à haute et intelligible voix jusqu’à son trépas, et, avant de rendre le dernier soupir, une des dernières pensées de ce noble cœur a été pour sa paroisse bien-aimée qu’il a daigné bénir !
M. J.-B. LYONNET est né en 1828, à St-Julien-la-Vêtre, canton de Noirétable (Loire), d’une famille honorable et très estimée.
Il fut nommé vicaire à Maclas, à sa sortie du grand séminaire de Lyon, vers la fin de 1853,
Dès son arrivée, ce jeune Prêtre, âgé seulement de 25 ans, excitait l’admiration de toute la population de Maclas et des environs par sa grande piété, son amour pour la prière et toutes les choses de Dieu !
Doué d’un caractère doux et affable, ce Prêtre vertueux avait gagné l’estime et l’affection de tous les curés qui se sont succédé.
Le dernier M. THYZY, ancien vicaire à Maclas et curé jusqu’en 1873, époque à laquelle il mourut, en laissant de très bons souvenirs ! avait exprimé le désir d’avoir pour successeur son fidèle et zélé vicaire. Ce désir fut pris en considération, et M. LYONNET fut immédiatement nommé curé de Maclas.
Voici donc 32 ans que l’heureuse paroisse de Maclas possédait ce Vénérable Pasteur, dont 20 comme vicaire et 12 comme curé.
D’un extérieur modeste, d’un abord facile, d’un esprit droit et judicieux, il s’était acquis déjà pendant l’existence de son prédécesseur une confiance sans bornes, et le mérite de ses vertus commençait à briller d’un éclat surnaturel parmi les populations, qui accourraient de toutes parts vers ce foyer de lumières Divines.
Mais, c’est surtout à partir de sa nomination comme curé que l’affluence devenait de plus en plus considérable, et, à tel point que son esprit d’humilité en était parfois vivement affecté.
On voyait journellement arriver un grand nombre de personnes, parmi lesquelles de très distinguées, et de très respectables ! Il en est même qui, pendant sa maladie, ont franchi les Alpes pour venir le consulter, et ont déclaré qu’il jouissait d’une grande réputation de sainteté au-delà de cette frontière.
Toutes ces personnes, si nombreuses qu’elles soient, ont été accueillies par cet homme de Dieu, avec une bonté toute paternelle, et n’ont eu qu’à se louer des bons conseils qu’elles ont reçus, et des faveurs sans nombre qui leur ont été accordées, par sa méditation.
Plusieurs, appartenant à la classe favorisée de la fortune ont montré leur reconnaissance en dotant l’Eglise paroissiale de statues magnifiques ou faisant des dons de toutes sortes.
Combien d’âmes en proie à la plus cruelle des tyrannies, dans lesquelles régnait la mort ont été rendues à la vie, et ont pris leur essor vers Dieu, par l’action de sa divine et vivifiante parole !
La mort cruelle l’a ravi à l’affection de tous au moment où il disposait à jeter les fondements d’une Eglise magnifique, dans laquelle devait être construite une chapelle des Cinq Plaies, en l’honneur Des Quelles tant de douleurs physiques et morales, ont été guéries ou soulagées par les mérites de ses ardentes supplications.
La population de Maclas se fera un devoir de donner suite à son noble projet, et ne négligera rien pour perpétuer son souvenir.
Il s’est éteint dans sa 58éme année, et sa mort laisse un vide profond dans nos cœurs attristés.
Ses funérailles ont été un vrai triomphe de la croyance religieuse, sans qu’il ait été fait aucune invitation, ni publication, un concours immense de peuples de tous les environs, a tenu à l’honneur d’accompagner à sa demeure dernière, celui qui fut honoré comme un saint.
Espérons qu’après avoir été notre étoile pour nous guider dans la vie, il daignera du haut du Ciel, nous accorder sa puissante protection, et que l’œuvre qu’il a si bien commencée sur la terre, il la continuera auprès de Dieu même, avec des pouvoirs plus étendus !
C.L
Maclas, le 20 juillet 1885
Cette Lettre a dû être imprimée à l’époque en de nombreux exemplaires, et distribuées aux Habitants de MACLAS et des environs.
Celui-ci est la propriété de la famille Louis BARBIER de Bazin (Solencenas) St-Appolinard
Le centenaire de sa mort sera honoré en 1985
Mort le 7 Juillet 1885 de Monsieur Jean Marie LYONNET qui fut vicaire et curé de Maclas de 1854 à 1885 et qui a laissé une renommée de sainteté. Ci joint notice et photo de sa tombe
XIXème siècle
La révolution est passée, on va pouvoir penser à restaurer l’église qui en a grand besoin, de nombreux dons et legs ont été faits à cette intention.
Sur cet extrait du cadastre de 1830, on voit que le cimetière entourait complètement l’église (en bleu), avec le presbytère (en rouge) comme c’est expliqué dans l’extrait suivant.
Sur un plan datant de 1843, nous voyons que le cimetière entourait l’église sur trois côtés, à l’avant et latéralement. Il était évidemment étroit du côté de la route qui n’était à l’époque qu’un chemin. L’église étant elle-même moins large, on y entrait face à la porte de l’église et à l’arrière, du côté de la route où se trouvaient quatre marches d’escalier en regard de la porte de la sacristie, laquelle se trouvait à peu près à son emplacement actuel.
En 1835 des réparations au presbytère sont exécutées par Jean Jacques Rivory et Jean Baptiste Grenier tous les deux de Maclas pour un montant de 400 Frs. On envisageait de gros frais afin de créer une église adaptée à l’importance de la paroisse et il restait des dons des années précédentes inemployés. Les deux legs anonymes de 1844 vont précipiter la décision.
Le 20 juin sont donc décidés la consolidation et l’agrandissement de l’église en fonction des fonds disponibles. L’architecte Chambeyron établit le projet de prolongement et d’exhaussement, il sera fait en outre 4 renforts en pierre de taille côté du cimetière, face aux piles, et l’on réparera également l’horloge et le clocher. L’église restera en cet état 42 ans avant de nouveaux travaux qui lui donneront son aspect actuel.
Entre temps on avait procédé à d’importants travaux au presbytère, car le 31 mars 1842, Louis Blanc lègue par testament à la commune une maison contiguë au presbytère moyennant chaque année douze messes à perpétuité. La commune accepte en pensant que le curé fera sienne l’affaire des messes et décide que le prêtre occupera pour son usage, le bâtiment qui était au départ, d’après les volontés du défunt, destiné à créer une école.
En 1863 et 1865 eut lieu, pour un coût de 1060 Frs, la construction d’un nouveau presbytère, refait sur les quatre murs de l’ancien. Un litige survint en 1878, quand la commune voulut pour usage de mairie occuper une pièce qu’elle s’était paraît-il réservée lors du financement des travaux.
Le 20 juin 1886 sont adjugés les travaux pour l’important projet d’agrandissement de l’église pour un devis de 33 600frs. M. Cellard est maire, l’architecte est M. Meley, six entrepreneurs sont sur les rangs. Le maçon retenu sera M. Gatier avec un rabais de 2%.
Pétition des représentants de « La Fabrique » pour l’agrandissement ou la reconstruction de l’église
Je ne reproduis ici que deux pages de ce document qui en comporte quatre.
Il est signé VEYRE, BUISSON, LYONNET, BLANC et deux autres signatures que je n’ai pu déchiffrer (CHARDON ? …).
Ce document semble écrit par le curé Lyonnet.
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A Messieurs les membres
De la municipalité de Maclas
Messieurs
Les soussignés, membres du conseil de fabrique de l’église et de la paroisse de Maclas.
Ont l’honneur de vous exposer ce qui suit.
Il est manifeste que l’église paroissiale est devenue insuffisante à contenir tous les habitants et paroissiens qui s’y réunissent chaque Dimanche, sans parler de ceux des paroisses voisines qui ne trouvant qu’un office chez eux, viennent à Maclas pour assister à la Messe. Le service religieux souffre de cet état de chose et il y a nécessité et urgence d’y mettre un terme par l’agrandissement de l’église.
Par ses dispositions testamentaires Monsieur Thisy, a légué à la Fabrique, une somme de mille francs pour être employée à cette destination ; mais il a mis à ce legs pour condition que les travaux devant amener l’agrandissement du chœur devaient être commencés avant l’expiration de la troisième année qui suivra son décès. Il importe donc pour ne pas perdre la libéralité de Monsieur le Curé défunt, qu’on ne laisse pas s’écouler, sans mettre la main à l’œuvre, la période indiquée comme délai fatal. Il y a d’autres ressources en perspective.
Quant aux travaux à exécuter en eux-mêmes, voici dans quelle condition les soussignés demandent que cette exécution ait lieu.
Monsieur Franchet Architecte de Lyon est venu sur les lieux. Il a examiné sérieusement les choses, dressé un plan et fait ses observations.
Il résulte de son travail que tout en se préoccupant des nécessités présentes, il convient d’envisager l’éventualité de la reconstruction totale de l’édifice. Or en se plaçant à ce point de vue, l’église actuelle ne peut se prêter à aucune réparation, aucune addition, aucun agrandissement profitable pour l’avenir. Il est donc indispensable que les travaux projetés soient basés sur un plan d’ensemble qui comporterait, le cas échéant, la réédification du monument entier.
Quiconque en effet veut se rendre compte de la disposition des lieux arrive bien vite aux conclusions de l’Architecte. Il est facile de reconnaitre surtout que l’édifice actuel, gêné qu’il est au sud-est par la route départementale ne saurait recevoir aucune amélioration réellement importante en tenant compte de l’avenir, si l’on ne dispose pas de l’espace indiqué par le plan que les soussignés soumettent aux représentants de la commune.
Les ressources de la fabrique étant limitées et ne permettant pas de songer actuellement à la reconstruction totale de l’église, on se bornera à construire l’extrême chœur, c’est-à-dire la partie circulaire figurée sur le plan derrière le clocher et le chœur actuels.
Cette partie à bâtir immédiatement et qui sera utilisée dans le temps présent devra être considérée comme portion intégrante d’un nouvel édifice à élever, être proportionnée à cet édifice et s’harmoniser avec lui.
Quoique partielle la construction projetée à raison de sa destination n’en exige pas moins en longueur comme en largeur l’espace de terrain accusé par le plan. Il serait donc fâcheux que des restrictions fussent imposées à cet égard. Aussi le conseil de fabrique compte-t-il sur le bon vouloir des administrateurs communaux. En cette occurrence toutefois les soussignés ne jugent pas à propos qu’il doit rien être entrepris avant qu’on soit fixé sur les intentions de la commune et sur la quantité en longueur et en largeur de terrain dont on pourra disposer, quantité qu’ils estiment ne devoir pas être moindre que celle demandée par le plan, cette dernière en effet étant déjà circonscrite dans des limites très étroites.
Les pétitionnaires ne doutent pas de la libéralité et des dispositions conciliantes des représentants de la commune. Ils font appel à la bonne volonté de tous et demandent que les petits intérêts privés s’effacent devant l’intérêt général.
Comptant sur un accueil favorable de leurs démarches, ils ont l’honneur d’être, Messieurs
Vos très humbles serviteurs
Signatures
P.S. Les soussignés s’engagent à ne pas attaquer l’église actuelle sans avoir obtenu l’autorisation des représentants de la commune
Signatures
L’abbé Thizy fit un legs de 1000 Frs et le reste fut payé par le conseil de fabrique qui touchait une subvention.
L’agrandissement fut pris sur l’ancien cimetière qui jouxtait l’église et qui a été déplacé à son emplacement d’aujourd’hui en 1846.
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Délibération du 21 Juillet 1907
L’an mil neuf cent sept, le vingt et un du mois de juillet à onze heures du matin, le Conseil municipal s’est réuni dans la salle de la Mairie, sous la présidence de M. Buisson, Maire, en session extraordinaire.
Etaient présents : MM Buisson, Brias, Limone, Audouard, Blanc Jean Claude, Blanc Jean, Fargeon, Mousset, Gamet,
Absents avec excuses : M Blanc Charles et Meiller
Absent sans excuses : Néant
M. Limone a été nommé Secrétaire pour la durée de la session.
Le Devis estimatif des travaux et fournitures projetés pour l’église de Maclas s’élevant à la somme totale de 1773,70 frs est approuvé, ainsi que le traité de gré à gré passé avec Mr Choron
L’église en cours de construction vers 1889
Album de Nicolas VIORNERY
1905
Lois de séparation de l’église et de l’Etat.
Suite à la loi votée le 3 juillet 1905 par 341 voix contre 233 à la Chambre des Députés, et 181 pour contre 102 au Sénat et qui fut promulguée le 9 décembre 1905 (et publiée au Journal Officiel le 11 décembre 1905), des inventaires eurent lieu dans « l’ensemble » des églises de France.
Quelques termes sont à expliciter :
- Fabrique paroissiale : La fabrique, au sein d'une communauté paroissiale catholique, désigne un ensemble de « décideurs » (clercs et laïcs) nommés pour assurer la responsabilité de la collecte et l'administration des fonds et revenus nécessaires à la construction puis l'entretien des édifices religieux et du mobilier de la paroisse : église(s), chapelle(s), calvaire(s), argenterie, luminaire(s), ornement(s), etc...
Les membres du « conseil de fabrique » sont donc des administrateurs désignés plus spécifiquement par les termes de marguilliers et de fabriciens.
Les revenus de la fabrique provenaient, c'est ce qui est le plus connu, des quêtes et offrandes. Mais pas seulement : la location des places de bancs dans l'église, par exemple, était aussi un revenu régulier (bien souvent perçu annuellement à date fixe) pour la fabrique.
1917
M. Christophe Berthet, curé de Lupé en 1903, est nommé curé de Maclas en 1917
1956
Les premiers communiants de l’année sont regroupés sous la bienveillance du Père Verchery et d’un père alsacien le Père Antoine Wabnitz
Denise RANDON– Yvette RIVORY – Roberte LACHAL - Gisèle CHANTELOUVE - x
Irène FLACHER - Michelle LIMONE – Père VERCHERY - Père Antoine WABNITZ - Françoise JACQUIN - Nicole ROUDE
x – Denise RANDON – Nicole ROUDE – Yvette RIVORY – Michelle LIMONE - Gisèle CHANTELOUVE – Françoise JACQUIN – Roberte LACHAL – Irène FLACHER – x - Gérard SOYERE
André FRANCOIS – Jean GALANIS –Père Antoine WABNITZ - Gilbert LACARELLE – Jean Paul DAVID
1994
D’importants travaux de restauration extérieure et intérieure furent réalisés sous la municipalité de Jean JUTHIER.
Article du Réveil du Vivarais du 29 Janvier 1994
Vers une restauration de l’église
L’église de Maclas a besoin d’être rénovée.
Depuis quelques années, la toiture, surtout la zinguerie, laisse l’eau des pluies s’infiltrer dans les voûtes. L’installation électrique vétuste et l’humidité ambiante aggravent les problèmes.
Bâtiment communal depuis 1904, le conseil municipal est donc concerné par l’ensemble des travaux d’entretien du gros œuvre et de la sécurité.
Afin de mieux appréhender le programme de restauration, de définir les urgences et les tranches à répartir sur plusieurs années, une rencontre vient d’avoir lieu entre Jean Juthier, maire et la commission des bâtiments communaux, d’une part et le comité paroissial et le Père Richoud d’autre part.
Une subvention, de 30%, du conseil général sera sollicitée.
Mais, les travaux ne se limitent pas à l’entretien de l’édifice, ils doivent concerner aussi la remise en état de la propriété de l’intérieur de l’église et ceux-ci ne sont pas pris en charge par la commune.
La construction de l’église a eu lieu entre 1887 et 1889. Depuis plus de cent ans, tout ce qui concernait la mise en valeur et son embellissement, ont toujours été reportés. A l’heure actuelle, l’église de Maclas paraît bien terne, par rapport aux églises de Véranne, Lupé, Roisey, Bessey…
Pourtant, les maclaires sont généreux et ils aiment leur église utilisée au moins pour les grands évènements familiaux, par plus de 90% de la population.
La commission diocésaine d’architecture doit, prochainement, donner son avis sur les travaux à entreprendre pour que cette construction retrouve une nouvelle jeunesse.
Ensuite, une estimation globale sera dressée et le rôle de chacun précisé.
Une souscription devra être mise en place pour financer la partie des travaux « non communaux ». Son succès appartient à chacun de nous.
Ce projet de restauration permet de faire resurgir l’histoire locale, se rapportant à la construction de l’église actuelle.
Le curé Lyonnet, qui, au siècle dernier, marqua d’une forte empreinte, la paroisse de Maclas, fut le premier promoteur, dès 1876, d’un projet d’agrandissement qui se transformera, en 1887, en reconstruction totale.
L’architecte M. Meley de St Chamond, était un élève de M. Bossan qui réalisa les basiliques de Fourvière et de La Louvesc.
De style néo-roman, la façade retient l’attention. Hélas, les sculptures prévues ne furent jamais réalisées.
Le coût de la construction réglé à l’entreprise Galtier de Pélussin, s’élèvera à 72 160 F, or, couverts en grande partie, par des dons des « gens du pays ». Certaines personnes, sans descendant, léguèrent tous leurs biens pour aider à couvrir les charges de construction. D’autres financèrent les vitraux.
Les deux cloches furent brisées par des vandales qui, profitant de la liesse populaire, du 11 novembre 1918, les rendirent pratiquement muettes, jusqu’à leur remplacement qui eut lieu le 3 mai 1953. Le maire de l’époque était Pierre Chosson et le curé de la paroisse Joannès Verchery.
Une église rajeunie et embellie à Maclas.
C’est sans doute possible avec le concours du plus grand nombre de maclaires.
P.J.
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Article du Réveil du Vivarais du 30 Juillet 1994
Je ne reproduis ici que la partie intéressant la réhabilitation de l’église :
Conseil municipal
L’église bientôt réhabilitée
La Commission communale d’ouverture des plis réunis le 20 juillet, a attribué les marchés de réhabilitation de l’église :
Maçonnerie à Briat pour 591 178 F HT
Charpente à Vercasson pour 68 064 Francs HT
Zinguerie à Sani-Chauffage pour 67 177 F HT
Menuiserie à Chaize Chantelouve pour 85 646 F HT
Pavage à Cluzel pour 25 600 F HT
Electricité à Grenot pour 129 650 F HT
Total des marchés adjugés : 967 317 F HT
Bureau de contrôle Socotec pour 18 000 F HT
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Article du Réveil du Vivarais du 10 Septembre 1994
Eglise
La restauration débute
Depuis dimanche, l’église de Maclas est fermée au culte et un vaste chantier s’est ouvert. La restauration de cet édifice centenaire est entamée. Elle comprend la réfection de la couverture, la mise en conformité de l’installation électrique, la restructuration du tambour de l’église, la réfection du sol du chœur. Tous ces travaux sont à la charge de la commune.
La communauté paroissiale, quant à elle, a à sa charge les peintures intérieures, la rénovation du mobilier, du chemin de croix et de la sonorisation. Tout cela est estimé à 300 000 F
Si sur ses fonds propres et avec l’aide de la zone interdiocésaine de Vienne, une partie du financement peut être d’ores et déjà assurée, le comité paroissial doit rechercher au cours des prochaines semaines la somme de 150 000 F.
Aussi, une souscription est mise en place auprès de la population pour faire face à cette charge financière qui permettra de redonner un visage accueillant à cette belle église dans laquelle, un jour ou l’autre, dans la peine ou dans la joie, chacun se retrouve à l’occasion des évènements familiaux.
Les jours prochains, une information sera adressée à toutes les familles de Maclas. Cette opération restauration de l’église contribuera à la sauvegarde du clocher, à la quiétude d’un lieu de prière ouvert à tous et à la pérennité d’une œuvre entreprise, en 1883, par nos aïeux.
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Article du Réveil du Vivarais du 24 Décembre 1994
Restauration de l’église
La façade fait toilette
Derniers travaux avant la réouverture, ce jeudi 22 décembre.
La façade retrouve sa beauté de 1890, grâce au décapage sous pression réalisé par l’entreprise Briat.
Les sculptures, altérées par les poussières de cent années réapparaissent et témoignent de la qualité du travail de nos ancêtre.
Les échafaudages vont disparaître et laisseront découvrir un édifice réhabilité avec beaucoup de goût et d’attention.
Grâce aux Maclaires, aux anciens Maclaires et grâce aussi à une municipalité soucieuse de la sauvegarde du patrimoine local, l’église de Maclas revit.
La souscription, ouverte par le conseil paroissial, a produit, à ce jour la somme de 181 795 F. Un grand merci à tous.
620
Les plus anciens écrits signalent vers l’an 620 la présence d’une église dans l’Ager Masclaticence dont Maclas était le chef-lieu et dont l’étendue était mal connue.
994
Maclas était non un simple village : Villa ; mais l’Ager Maclaticensis, qui s’étendait sur plusieurs villas, sur Solencenas, Lupé et autres. Ce territoire était un domaine direct des rois de Vienne et son église relevait du prieuré de St-Martin-de-Bœuf (de Bocio) et de l’Abbaye royale de St-André-le-Bas.
Voici que, par la donation du dernier Roi de Vienne, les terres de Bœuf et de Maclas passent, en 1032, dans le domaine des Archevêques de Vienne, et, en 1296, dans celui des Comtes de Forez.
Agéna, veuve avant 1050 qui du consentement de ses cinq fils, fait restitution à l’église de Maclas. Ses fils sont : Jaucerand, Guillaume, Artaud, Silvius et Notardus et un 6é, Guigue, qui est déjà religieux de Saint-André-le Bas.
Quelques contradictions entre les deux extraits précédents : il faut bien comprendre que les seigneurs de Malleval qui c’étaient appropriés l’église de Maclas en font restitution au clergé.
1445
Séparation des paroisses de Maclas et Lupé
Par son testament du 20 juin 1627, Catherine de Meuillon lègue à la chapelle de Lupé, 600 livres pour réparations et fonds de pension.
1619
Messire François Garinand, curé de Pélussin avant le 20 septembre 1619, date de sa première signature dans les registres. Il était né à Maclas, comme il l’indique lui-même par l’acte suivant inséré dans les Registres de Pélussin : « Enterrement de André Garinand, mon père, enterré à l’église de Maclas, au pays de chez nous, assisté de six prêtres. »
1675
En septembre 1675, la chapelle vicariale de Lupé ayant été érigée en paroisse, le curé de Maclas refusa son consentement à cet amoindrissement de sa paroisse et permuta avec le curé de Chavanay.
1761
En juillet 1761 eut lieu le vol des vases sacrés et le pillage des troncs de l’église
1791
Le 4 décembre 1791, lettre au juge de Paix du canton de Maclas, de Marie Claude Gadoubet prêtre et ci-devant vicaire de Maclas contre Dupuis, curé constitutionnel : « Ce jour à 10 heures du matin, l’ancien curé Gadoubet titulaire d’une autorisation du Directoire veut aller célébrer sa messe en l’église de Maclas et le curé Dupui s’y oppose. La discussion se poursuit à la sacristie en présence de Jeury, procureur de la commune, Jean Chardon ci-devant maire et de Veyre abbé. La discussion devient très violente et Jeury, devant la violence de la dispute, expulse de l’église l’ancien curé… Jeury aurait par trois fois repoussé Gadoubet hors de la sacristie en le prenant par le bras.
1793
L’ancien curé, Jean Mathivet, ne fit pas le serment et fut remplacé par un curé constitutionnel, Claude Dupuis (ou Dupui) qui recevait un traitement annuel de 150 livres. Mathivet resta dans la commune pour exhorter les habitants à la piété. Le danger grandissant, en 1793 il revint dans sa famille à Saint Chamond où il fut arrêté le 6 octobre, écroué à Saint Etienne et transféré à Lyon. Il était par son âge dispensé de la déportation, mais la commission révolutionnaire pour se défaire de lui, l’envoya à l’échafaud.
1794
Le 8 thermidor an 2 (26 juillet 1794) eut lieu la vente des effets des émigrés et suppliciés, notamment ceux de Mathivet, ci devant curé de Maclas.
1885
Mort de Jean Marie LYONNET.
Article du Réveil du Vivarais du 26 Juin 1996
Un bourg rajeuni
Après deux années de gros travaux engagés par la commune, il convenait de prendre le temps de se rassembler et apprécier le travail accompli.
Sur l’invitation de Jean Juthier, maire et de son conseil municipal, les représentants des associations locales, les entreprises ayant réalisé les travaux, les maires des communes voisines, les administrations départementales se retrouvaient samedi à l’espace public, lieu de convivialité et de rencontre.
M. Daubigny, préfet de la Loire, MM. Mathieu et Mandon, parlementaires, visitaient les vieux quartiers de Maclas, avec la découverte des « ruettes », vestiges d’un temps fort ancien.
Puis le cortège arrivait devant l’église, où le corps des sapeurs-pompiers avait mis en place une haie d’honneur. La petite Prisca était fière de participer à la coutume du ruban tricolore.
L’église, entièrement rénovée, brillait de tous ses feux et s’emplissait d’une foule où l’on retrouvait de nombreux maclaires ayant apporté une contribution bénévole à la remise en état du mobilier.
Jean Juthier, après un prélude musical, assuré par la société maclaire, retraçait à la fin du siècle dernier et qui a coûté 72 160,02 (couverts par des dons).
Il soulignait une bonne coordination entre la commune et la paroisse. Cette dernière a pris en charge les travaux de peinture et la sonorisation et grâce à une souscription de près de 200 000 F, a pu faire face aux dépenses sans recourir à l’emprunt.
Les travaux financés par la commune se sont élevés à un peu moins de 2 millions de francs en incorporant la rénovation du centre bourg et tout cela sans augmenter les impôts locaux.
La mise en valeur des vieux quartiers a apporté une nouvelle jeunesse à un ensemble immobilier typique du Pilat Rhodanien.
M. Limonne, conseiller général, se réjouissait de constater l’heureuse issue de tous ces travaux.
M. Mandon, député, mettait en évidence les lieux de rassemblement que sont les églises et les mairies républicaines.
Le Préfet de la Loire déclarait «Vous avez bâti une église, il y a plus de 100 ans, aujourd’hui vous l’avez rebâti ». Vous avez redonné la vie là où l’usure du temps avait fait son œuvre.
A l’issue de la cérémonie officielle, tous les participants convergeaient vers la salle des fêtes. Les musiciens maclaires assuraient une animation très appréciée. Le verre de l’amitié permettait de poursuivre la rencontre, on retrouvait avec plaisir le conseil municipal de Mareuil sur Aÿ avec à sa tête M. Drouin, maire adjoint, ainsi que les membres du comité de jumelage.
P.J.
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L’église de Maclas a toujours été un sujet de cartes postale très prisé des éditeurs
Date 1906 Devant l’hôtel du Parc, la diligence tirée par des chevaux. L’écurie des chevaux se trouvait au coin de la rue en face.